Tierra Blanca

L'école de Tierra Blanca nous avait donné l'impression l'an dernier d'un site qui avait bien besoin d'amour. Depuis lundi, elle reçoit une formidable dose d'adrénaline grâce aux villageois qui participent à l'opération en compagnie de l'équipe de Byron et d'une première équipe de québécois. Le choc est plutôt drastique et le résultat ne saurait tarder considérant l'enthousiasme de tous.

 Ça devrait se terminer par une nouvelle cuisine...et l'ouverture est prévue pour le 20 novembre.

 Le vieux toit enlevé permet de ventiler un peu les classes poussièreuses et les pupitres défraichis....

 ...et en bons québécois un peu pressés, on commence la peinture malgré un retard de livraison pour la tôle.

 L'eau courante est une option à Tierra Blanca et généralement c'est à l'heure du lunch qu'elle refuse de collaborer. La communauté nous a demandé un peu de soutien pour remédier au problème.

À sa première journée de chantier à Tierra Blanca, Lise donne le ton (melocoton).

 Le chantier progresse très bien et les "petits gars" travaillent  avec autant d'enthousiasme que Lise.

 Même les pauses n'arrêtent pas la cadence malgré la chaleur des derniers jours.

 La remise à neuf des pupitres devrait nous permettre, en  théorie, de travailler à l'ombre.

Les échanges Nord-Sud, c'est aussi un peu cela: le Président du Cocode a vite compris qu'en préparant des cocos pour notre groupe, il augmentait nettement ses chances de recevoir des  pains aux bananes de Pauline.

Les installations rénovées, un jour de Fête.

 Une cuisine fonctionnelle au goût des utilisatrices.

 Un nouveau plancher sous l'abri à l'épreuve des danseurs.

 Rappelons-nous notre première visite ici, l'an dernier. L'école a définitivement pris du mieux.

 Même les cabinets d'aisance ont meilleure mine. Si l'alimentation d'eau s'améliorait, on pourrait revenir pour construire un bloc sanitaire plus moderne.

Sablage en équipe.

Sprint final pour la préparation des tables et chaises des enfants. Encore une semaine de menus travaux, tout de même fatiguant, et on change de chantier.

Un moment fort du projet.
Nous avions prévu de faire la peinture au "fusil" pour faire plus vite. Heureusement, l'équipement n'était pas disponible au moment choisi et nous avons fait appel aux jeunes du village comme plan "B": quelle belle découverte que ce contact avec ces jeunes, tous heureux de participer au projet collectif. Travail bien fait, beaux échanges, presque disciplinés, du moins, durant la première heure, et évidemment, les pauses demandent un effort important de notre équipe cuisine. Ça mange des jeunes de cet âge...et tous les restes sont apportés dans leur famille.